Yvelines Business Club

Émission spéciale en partenariat avec Yvelines Business Club
Le thème de cette émission est le rebond des entreprises, comment préparer la reprise après Covid

En 2008, le nom de Jérôme Kerviel s’étale à la une de tous les journaux français. Le public découvre ce trader à qui la Société Générale impute la perte de 4,9 milliards d’euros. Une perte colossale qui met à jour une fraude d’une ampleur jamais égalée.

Jérôme Kerviel, n’est pourtant pas une star de la finance mais un trader anonyme, salarié de la Société Générale, que les médias décrivent comme un aventurier solitaire.

En 2005, Jérôme Kerviel rentre au Desk DEAI (Dérivés Actions Indices) en tant qu’assistant trader. Il travaille au middle office où il apprend les procédures de contrôle de la banque avant de passer au front office, la salle des marchés. En 2007, il est enfin trader à part entière. Cette année, sera celle de tous les excès et de tous les risques. Jérôme Kerviel multiplie les prises de positions sur les marchés financiers. Certaines sont gagnantes puisqu’en en novembre 2007, il réalise un gain de 1,4 milliard d’euros.

Grisé par ses succès, Jérôme Kerviel table sur une croissance forte en 2008 et continue à prendre des risques jusqu’à ce weekend du 19 et 20 janvier 2008 où il est sommé par sa direction d’expliquer les pertes causées par ses positions.

Le marché boursier s’affole sur fond de crise de subprimes et la Société Générale, qui avait annoncé quelques jours auparavant une perte de 2 milliards, reconnaît qu’il s’agit en fait de 4,9 milliards d’euros et accuse son trader d’avoir enfreint les règles du marché.

1,4 MD€ de gains réalisés en 2007
2000 à 2008 Trader au siège de la Société Générale
4,9 MD€ Montant record des dommages et intérêts infligés en appel
1 film sur son histoire (l’outsider)

“La stratégie du groupe BMW”
BMW Group est implanté sur quatre sites en France. Il emploie avec ses filiales commerciales et financières ainsi que son réseau exclusif de distribution plus de 5 000 salariés en France.
BMW Group se positionne à la première place du marché automobile Premium en 2018 en France avec 84 931 voitures immatriculées des marques BMW et MINI et 15 077 motos et scooters de la marque BMW Motorrad.
La part des modèles électrifiés a augmenté de 26,3 %, pour atteindre un total de 5 726 voitures en 2018.

Diplômé de l’ESSEC en 1985, Thierry Oriez entame sa carrière dans l’industrie agroalimentaire (Nestlé) puis devient Directeur Marketing chez Eridania Beghin-Say puis chez Lesieur Alimentaire. En 1995, il met en place une stratégie de diversification de l’offre et de renouvellement de l’image de marque en tant que DGA de la société Baccarat. Après 7 ans en tant que PDG chez Christofle en 2007, où il développe la marque à l’international et la revitalise par une création ambitieuse, il rejoint le Groupe EPI comme PDG de la société J.M. Weston en 2014.

Depuis 1891, JM Weston se positionne comme un fleuron de l’élégance masculine à la française. Très discrète, la maison reste une marque de référence estimée par ses clients, parmi lesquels de nombreuses personnalités de premier plan. Principale clé de voûte de la maison : la qualité. Que ce soit pour le choix des peaux, la tannerie ou la fabrication, JM Weston se montre intransigeante et favorise le made in France.

Patrick Puy, 62 ans, ancien élève de l’École Polytechnique, promotion 1975, est depuis octobre 2016 le président exécutif de Vivarte.
Patrick Puy a démarré sa carrière au sein de plusieurs grandes sociétés, notamment du CAC 40, avant de prendre la présidence de Moulinex-Brandt en 2000 et de fonder en 2004 le cabinet Alvarez et Marsal France. À ce titre, il participe notamment au redressement des sociétés Smoby, Gate Gourmet, Team Partners, Euralcom et Vogica. Il a été Directeur général de TDF France de 2010 à 2013, puis a fondé Alixio Executive Management en 2013. Dans ce cadre, il a occupé la présidence d’Arc International de 2013 à 2015.